Fondé en 1961 par le Poète et Résistant, Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable" parce qu'elle est 'l'anti-polluant de l'espace mental", "le contrepoids et le contrepoison d'une existence qui tend à faire de nous des robots". Tous les soirs, du mardi au samedi, nous organisons des récitals au 30 de la rue de Bourgogne à Paris. Depuis 1996, sur Internet, vous pouvez découvrir les poètes que nous aimons, vous tenir au courant de l'agenda de nos soirées, découvrir notre podcast, communiquer avec nous et suivre au jour le jour toutes nos aventures poétiques. Bienvenue en Territoire de Poésie.
La poésie est vivante, vive la poésie.

Paul Verlaine

Le Club
desPoètes

depuis 1961

Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable". Découvrez ici l'agenda de nos soirées, l'actualité de notre podcast, et une anthologie commentée des poètes que nous aimons.
30 rue de Bourgogne
75007 Paris
métro 13 Varennes

· UN POÈME · · UN POÈME ·
Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay et sa Muse et épouse, Tsou pour « rendre la poésie contagieuse et inévitable »

Du mardi au samedi
De 19h à 01h
Fermé dimanche et lundi
paris - 21 novembre 2024 - page 6
histoire
Depuis qu'il s'était installé en septembre 1895, au 39 rue Descartes, le Prince des Poètes avait retrouvé un peu de calme, étroitement surveillé par Eugénie Krantz et Zélie, la vieille femme de ménage. En octobre, il écrit une longue préface aux "Poésies complètes" de Rimbaud. Au début de décembre 1895, son genou et sa jambe enflèrent de façon inquiétante. Ses maux d'estomacs s'aggravèrent tandis qu'une bronchite chronique mal soignée le contraignit à garder le lit. Le 30 décembre, il adresse une lettre désespérée au Comte de Montesquiou : il n'y a plus d'argent à la maison et je meurs." Le 2 janvier 1896, il accepte de collaborer à la revue "L'image" de son amie Jules Rais et tente d'obtenir une subvention ministérielle par l'intermédiaire d'Ernest Delahaye. C'est aussi ce jour-là qu'il écrit sa dernière lettre. Le 5 janvier 1896, il a un bref délire. La fièvre semble le quitter dans le milieu de l'après-midi et il peut même recevoir les épreuves d'un poème écrit très récemment intitulé "Mort". Dans la nuit du 7 janvier, le poète s'étant levé, fait une chute. Le docteur Parisot appelé en grande hâte juge la situation désespérée. Quelques heures plus tard, après avoir réclamé Edmond Lepelletier, François Copée, et Stéphane Mallarmé à qui il voulait serrer la main, le poète entra dans le coma. Les obsèques eurent lieu à Saint-Etienne-du-Mont,Théodore Dubois et Gabriel Fauré tenant les orgues devant une très nombreuse assistance (environ 3000 personnes), composé d'une majorité de jeunes.
Olivier Brien

Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
1874, Romances sans parole