Issu d'une très ancienne famille de la vieille aristocratie lituanienne, ce poète porte dans son coeur les images du vieux pays d'enfance, mélancolique et tourmenté
. Il nous les transmet dans une langue française dont il connaît toutes les arcanes et qu'il accorde parfaitement - et dans une liberté parfois déconcertante – à ses états d'âmes nostalgiques, obscurs mais en quête de lumière.
Son sombre génie, tout imprégné de l'amour de la nature et d'une quête douloureuse de l'absolu, lui valut l'admiration de quelques initiés, dont
Paul Valéry, qui le considérait comme une des voix les plus profondes de l'univers poétique du XXéme siècle.
Toutefois, il reste largement ignoré du "grand public", dont vous n'êtes pas, puisque vous me lisez. Il fut diplomate mais l'essentiel de sa vie fut tourné vers les "choses d'en haut" puisque tel François d'Assise, il passa une bonne part de sa vie à dialoguer avec les oiseaux et à chercher, plus haut dans le ciel ou ailleurs, quelqu'un qui serait à la fois le maétre des oiseaux, le poète des poètes, et aussi - pourquoi pas ? - le créateur du ciel et de la terre.