Fondé en 1961 par le Poète et Résistant, Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable" parce qu'elle est 'l'anti-polluant de l'espace mental", "le contrepoids et le contrepoison d'une existence qui tend à faire de nous des robots". Tous les soirs, du mardi au samedi, nous organisons des récitals au 30 de la rue de Bourgogne à Paris. Depuis 1996, sur Internet, vous pouvez découvrir les poètes que nous aimons, vous tenir au courant de l'agenda de nos soirées, découvrir notre podcast, communiquer avec nous et suivre au jour le jour toutes nos aventures poétiques. Bienvenue en Territoire de Poésie.
La poésie est vivante, vive la poésie.

Clément Marot

Le Club
desPoètes

depuis 1961

Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay, et animé par son fils Blaise, le Club des Poètes a pour vocation de "rendre la poésie contagieuse et inévitable". Découvrez ici l'agenda de nos soirées, l'actualité de notre podcast, et une anthologie commentée des poètes que nous aimons.
30 rue de Bourgogne
75007 Paris
métro 13 Varennes

· UN POÈME · · UN POÈME ·
Fondé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay et sa Muse et épouse, Tsou pour « rendre la poésie contagieuse et inévitable »

Du mardi au samedi
De 19h à 01h
Fermé dimanche et lundi
paris - 17 mai 2024 - page 6
histoire

« D'être content sans vouloir davantage c'est un trésor qu'on ne peut estimer. »

En plus d'être un grand poète, Clément Marot (1496-1544) a beaucoup œuvré pour faire connaître les poètes qu'il aimait.


C'est à lui que nous devons en grande partie le fait de pouvoir lire les poèmes de François Villon, dont il a réalisé une adaptation en 1533.

Peut-être, ayant lui aussi eu à subir des démêlés avec la justice, se sentait-il une fraternité particulière avec l'auteur de la Ballade des pendus.

Emprisonné pour ne pas avoir respecté le jeûne prescrit par l'Église durant le Carême, accusé plus tard d'avoir participé à l'évasion d'un prisonnier, inquiété pour l'insouciance de sa façon de vivre, il ne se reconnaissait qu'un seul maître : l'Amour.

De sa grande amie

Dedans Paris, ville jolie,
Un jour, passant mélancolie,
Je pris alliance nouvelle
A la plus gaie demoiselle
Qui soit d'ici en Italie.

D'honnêteté elle est saisie
Et crois (selon ma fantaisie)
Qu'il n'en est guère de plus belle
Dedans Paris.

Je ne vous la nommerai mie,
Sinon, que c'est ma grande Amie,
Car l'alliance se fit telle,
Par un doux baiser, que j'eus d'elle
Sans penser aucune infamie,
Dedans Paris.