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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Le 27 mars, on part en voyage en poésie

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

  • Parole de moi, de Cécile, de Asnière-sur-Seine, 11 ans, le 23 mars 2003

    Parole de moi-même
    C'est un geste
    qui change un jour
    C'est un jour
    qui change une vie

    Alors ma vie changera le monde
    en un geste
    en un jour
    Avec ce pas vers la paix

    Extrait du chemins de la paix de l'Arbre à Poème.

     

  • La porte entrouverte, 25 mars 2003, par Claude Pech - 81100 CASTRES

    La porte du jardin est restée entrouverte et toutes les fleurs se sont échappées, chacune emmenant avec elle sa couleur et son parfum. Le sol est resté nu et attend que le vent et la pluie viennent semer d'autres fleurs qui fleuriront au temps venu, des fleurs dont la couleur et le parfum indélébiles ne s'échapperont pas lorsque la porte du jardin restera de nouveau entrouverte.

     

  • ENFANT DU NOUVEAU MONDE, 25 mars 2003, par NATHALIE ET CLOTILDE

    Enfant du nouveau monde
    Tu naîs pour exister
    Ecoute ton coeur
    Regarde ta force
    Dans ses bras elle te porte
    Enfant du nouveau monde
    Ne t'enfuis pas
    Celui qui tue le coeur
    Sa flamme s'éteindra
    Prend les sentiments
    Oubli la violence elle est sournoise
    Je te donnerai mon coeur
    Tu ne seras plus seul
    Face à l'adversité
    Enfant du nouveau monde
    Ecoute ton coeur
    D'Amour et de Paix
    Tend les bras la vie s'ouvre à toi
    Apporte-nous la Paix


  • Seuls, 25 mars 2003, par Micmic

    Seuls...

    nous le serons ensemble
    Et pas une seule larme ne sera perdue
    et chaque éclat de rire
    jonchera le ciel
    ô Miel
    notre tendresse à tous


  • 24 mars 2003, par no

    Simplement déployer ses ailes

    Et laisser les airs nous bercer
    Quand enivré par le haut ciel
    Et en bas les flots unifiés
    Le moi plus léger assagi
    Devient maître des éléments
    Et dans son empire bâti
    Se déploie au rêve et au vent


  • 23 mars 2003, par Audrey

    C'est le vent d'aujourd'hui qui m'en porte l'annonce
    De mes premiers émois je ne me souviens plus
    Envolés, balayés, c'est le vent - que veux-tu !
    Qui emporte avec lui les regrets et les ronces.

    Je vais parler je doute hésite -et je renonce
    A quoi au juste en fait ? Les illusions perdues
    Qui ont fait de ma vie reculer l'inconnu
    Ferment la porte au vent -et c'est lui qui renonce...

    Il emporte avec lui mes erreurs et mes rêves
    Mes pensées mes désirs qui fuient vers toi sans trève
    Mon corps, lui, reste là, immobile, apeuré,
    Il lui est interdit ne serait-ce qu'un pas

    Et je voudrais pouvoir de mon coeur lui crier
    De laisser ce vent-là m'emporter devers toi.

     

  • Des pleurs des cris, 23 mars 2003, par Minouchka

    Mais arrête de pleurer ! Et si j'ai envie de pleurer, moi ? Si ça me fait du bien, de pleurer, à moi. Laissez-moi pleurer.
    Puisque c'est ça qui vient en moi. Ça que je sens au fond de moi. Des pleurs. Des cris.
    Maman ne viendra pas aujourd'hui, mais sûrement demain.
    En attendant
    Le sommeil berce et console. Cette nuit, j'ai rêvé :

    « Au creux du soleil de ta main
    J'entends chanter un arc-en-ciel
    Qui berce mes rêves de couleurs
    Et je t'espère à chaque éveil »


  • Silhouette à l'encre de Chine , 23 mars 2003, par Marie-Claude Royer

    En contrepoint de la lumière blanche de l'hiver
    L'arbre au jardin
    Cherche jusques aux cieux l'essentielle quiétude.
    Entrelacs veineux de longévité
    Ses racines sinueuses à fleur de terre
    Prirent substance
    Dans le terreau de mon enfance.
    Cheminement au long cours.
    Partage des saisons, des cahots
    Des tristesses, et des espérances
    Deuil hivernal en noir et blanc,
    Sanglots épuisés quand éclosent les bourgeons,
    Extase au chant épanoui de l'oiseau,
    Automne mordoré aux branches accroché
    En cache-misère de nos cheveux blancs.
    Au fil des pluies, au fil des lunes,
    Les tempêtes se font brises,
    Les torrents deviennent ruisseaux
    Pareillement,
    Arbre au jardin,
    Je cherche jusques aux cieux l'essentielle quiétude.

     

  • Terre promise, 23 mars 2003, par Michel Martin

    Où sont les hommes
    Qui portaient, solidaires,
    La grappe de Canaan ?
    Alors, David et Ali, partageaient
    Le lait, le miel et le vin
    Au pied des collines brûlantes
    Qui bordaient le Jourdain.
    De leurs lèvres coulaient des paroles de Paix.
    Mais les mots ont cédé la place
    et les pierres se heurtent
    dans le sang des hommes.
    L'étoile filante qui les guidait
    est devenue fusée.
    Aux rives du fleuve
    les palmiers crient leur soif.
    Il n'y a plus de lait, de miel ni de vin
    à partager et le pays de Canaan
    n'a pas tenu ses promesses.

     

  • Mille et quatrième nuit, 23 mars 2003, par Xavier Lainé

    Gilgamesh Gilgamesh
    Entends-tu
    Un murmure monte
    Il vient de tout le monde connu
    Peut-être même de l'inconnu
    Gilgamesh Gilgamesh
    C'est comme un murmure de déluge
    Un déluge de voix
    Entends-tu
    Gilgamesh Gilgamesh
    Des remparts d'Ourouk
    Il ne restera rien
    Pas même la trace
    Gilgamesh Gilgamesh
    Voix mêlées des hommes
    D'Anou et d'Arourou
    Plaintes en la ville des nuits
    Gilgamesh rencontreras-tu
    Un nouvel Enkidou
    En ces siècles d'intense solitude
    Gilgamesh Gilgamesh
    Entends-tu la plainte
    De Ninsoun ta mère
    Dans la nuit des déserts
    Gilgamesh Gilgamesh
    Un grondement couvre le murmure
    Un grondement de tonnerre et de feu
    Un grondement de misère et de sang
    Entends Gilgamesh entends
    Ourouk disparaît sous le déluge de feu
    Anou Arourou et la plainte des hommes
    Impuissantes à calmer la froide colère
    Houmbaba de sa maison blanche
    Fait couler un déluge de sang
    Peuples décharnés
    Que ferons-nous
    De la mille et cinquième nuit

     

  • Le miroir magique, 22 mars 2003, par Said Salem

    Il n'en est pas question

    Que je renonce à cet amour
    Aux fruits succulents
    De cet arc-en -ciel
    Mon jeu préféré de rimes
    dont je mélange les couleurs
    En un faisceau de lumière
    Qui nourrit cet arbre sacré aux mille fleurs
    A pressurer en khôl et en parfum rare
    Pour faire le bonheur
    de cette bergère des fauves
    Qui se farde devant ce miroir magique
    De rêves et d'illusions
    Filtre d'amour et d'espoir des poètes
    Il n'en est pas question
    que je renonce à cet arc-en ciel
    Mon jeu préféré d'amour
    Dont je mélange les couleurs
    des saisons à coeur ouvert
    Pour écrire des poèmes
    T'offrir ces fleurs au parfum rare...

    22 mars 2003, par Hadrien

    La colline au tour féminin dérive vers la ligne romaine
    A l'autre extrémité, le galet croule sous l'opaque salure

    * * *

    Accroche du condamné

    L'heure n'est plus sûre
    La souche ignore la tête qui dort au coeur de l'avalanche
    Creusement de l'ouïe, traces de vie sur pilotis
    à découvert
    soupèse l'aval des sables


  • 20 mars 2003, par YXEL

    je t'écoute
    mes mains comme les poupées gigognes
    t'enveloppent pour mieux te comprendre
    mes bras comme les feuilles tombées
    t'accueillent pour mieux te délivrer
    je coiffe ton regard
    de mèches ensoleillées
    j'éclaire ton coeur
    de vagues étoilées
    tes yeux sur les nuits perturbées
    déversent des larmes sur les silences bus
    ton passé dans les nuages oubliés
    s'éclaire dans la souffrance levée
    j'écoute tes mots
    de douleurs engrangées
    j'écoute tes maux
    de soleil caché

    * * *

    lever la souffrance
    c'est lever le silence

     

  • Sans but, 20 mars 2003, par BURAY GERARD

    Si je devais refaire ma vie
    Je la ferais inutile
    Chasseur de cerfs volants
    Pêcheur incertain
    Lumière invisible
    Avocat aphone
    Parfois un miracle se produirait
    Pour un doigt coincé dans la porte du ciel
    Je pousserais un hurlement sauvage

    Soyons gais, ne pleurons pas
    Vivons insouciants dans le désastre
    Un vol de canards sauvages finit de zébrer le bleu du ciel
    La pluie va bientôt tomber


  • La poésie ? - 19 mars 2003, par YXEL

    La poèsie est l'art de dire l'indicible. C'est cette faculté extraordinaire de dire
    avec les mots ce qu'on n'arrive pas à exprimer avec son corps avec son coeur avec ses tripes avec sa bouche avec ses mains avec ses yeux mais qu'on concentre dans ces évocations de mots qui permettent à chacun de se retrouver de s'y retrouver...
    la poèsie est aussi cette faculté d'appréhender les trois temps de ce monde que sont le passé le présent et l'avenir et de n'en faire qu'un pour permettre à chacun de trouver cette lumière au bout du tunnel ou encore le soleil au dessus des nuages ... la poèsie permet à chacun de se mettre au dessus des nuages pour vivre le mieux possible pour déposer un fardeau et cueillir la rosée du matin la poèsie est peut-être ce qui reste à l'homme après avoir faire le tour des sciences et de la philosophie et lui permettre de survivre sereinement ... la poèsie est toujours un art solitaire qui se dévore et se dévoile à plusieurs ...ROBERTO JUARROZ disait " la poèsie est un essai d'exprimer ce qu'il est quasi impossible d'exprimer" ... en poèsie on doit être naif dans le sens d'être prêt à s'étonner,prêt à s'indigner, prêt à agir .
    la vie est enracinée au fond de moi avec du soleil autour , tout autour ...

     

  • Saisons, 19 mars 2003, par Abderrazak Ben-Hamida, Tunisie

    Repose ta joue sous le menton
    Souffle l'été qui annonce le printemps
    Chasse cet hiver qui m'étrangle
    Tes roses définissent les saisons


  • Train de nuit, 19 mars 2003

    C'est un trait qui dévore le paysage,
    qui m'arrache à toi ma maman,
    ma trotte-menu,
    qui m'arrache à toi mon papa,
    courbé sur l'âge,
    qui rumine des ombres.
    C'est un trait, une flèche têtue
    qui déchire la nuit, qui ravale son cri.
    Et tu t'affaisses un peu plus mon papa,
    dans ce fauteuil qui valse comme une feuille
    et t'emporte.
    Et tu me fixes maman,
    sans sourire,
    sans reproche,
    sans larmes,
    tout ton amour dans ce regard
    qui rend les armes,
    qui expie ma faute.
    Adieu.
    Peut-être...
    Ma main s'agite encore devant tes yeux
    après que j'ai disparu,
    bulle crevée
    au coin de la rue.
    Moi, je voudrais crier avec la bête.

     

  • ARRIERE-SAISON, 18 mars 2003, par Ludivine

    Elle gardait la douce volupté
    D'une grappe fruitée
    Qui s'effeuille dans la buée
    D'un ultime été .

    Jeunesse mêlée à l'âge
    Au fond du mystère automnal.
    Un reflet de rêve, de douce folie
    Irisée au givre de l'envie .

    Le soir pensif d'un ardent buisson
    Dans les frissons de l'arrière-saison .


  • Printemps(variation), 18 mars 2003, par Bérège

    La fêlure d'un mur jaunâtre
    Au dessus d'une ampoule nue
    Bourdonne étrangement.
    Dans un soleil clair
    Une guêpe
    Engourdie encore des derniers frimas
    Vibre
    Heurte la pierre
    S'obstine
    Devant le nid futur ;
    Tout autour
    Libéré de sa gangue d'hiver
    Le jardin frémit doucement.
    Naissance !


  • Pas d'adieux, 17 mars 2003, par Rachid

    Je ne veux pas des adieux
    Je ne veux plus des larmes aux yeux
    La meilleur c'est dire au revoir
    Puisqu'il nous donne l'espoir
    L'espoir de revivre la joie
    De se voir encore une fois
    Ne dites jamais adieux
    Ça fait mal aux coeurs
    Ça révèle les larmes aux yeux
    Ça tue toutes les fleurs


  • Les instants-fées, 17 mars 2003

    Les instants-fées
    Où l'aujourd'hui se noie
    Sont le sel de la vie
    Comme des arcs-en-ciel soudains
    Illuminant le jour
    Dans un sourire
    Où une main tendue
    Les instants-fées
    Sont des éclairs de joie
    Comme un baiser d'amour
    Sous une pluie salée
    Les instants-fées
    Brillent pour l'avenir
    Promesses de bonheur
    Etincelles brûlantes
    Souvenirs immortels

     

  • La clarté du monde, 17 mars 2003, par Caro

    * Je voudrai les ensorceler de cette idée d'évasion.
    Partir,c'est se rendre à l'évidence, comprendre qu'il n'y a pas de destin.
    Imaginer un autre monde reste l'avenir secret de chacun.
    La révolution de savoir fuir.

    * J'aimerai leurs offrir un morceau de fantaisie, mais je leurs arracherai la réalité des faits.
    Oublier la vérité et se dire que l'on ne sait rien de l'omission.
    La révolution de savoir se mentir.

    *J'attendrai pour que cette fleur vienne leurs parler de ses racines pour les voir
    croire qu'ils ne sont que des plantes.
    Effleurer l'idéalisme des anarchistes.
    La révolution de savoir bouger.

    *Je leurs donnerai le désir de la renaissance mais je les emprisonnerai dans leurs perdition.
    Subir est leur passion sans cela ils seraient désarmés.
    La révolution de savoir oser.

    *Je leurs prêterai mes yeux un instant, après ils pourraient mourir de la propagande.
    Garder les souvenirs meurtriers.
    La révolution de savoir se manifester.

    *Je leurs montrerai que la croyance n'est pas vaine pour ceux qui savent qu'elle n'existe pas.

    La révolution de savoir pleurer.

     

  • Grand Esprit, 17 mars 2003, par l-arbre

    "O Grand Esprit
    Dont j'entend la voix dans le vent,
    Et dont le souffle donne la vie au monde,
    Ecoute-moi !
    Puissent mes pas me porter dans la beauté,
    Puissent mes yeux toujours voir
    Le coucher du soleil rouge et pourpre.
    Puissent mes mains respecter les choses que tu as créées
    Et mes oreilles être attentives à ta voix.
    Que je puisse apprendre les leçons que tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre.
    Je cherche la force,
    pas pour être plus grand que mon frère,
    mais pour combattre mon pire ennemi : moi-même.

    Pour que je puisse toujours venir vers toi
    les mains propres et le regard franc.
    Pour qu'au crépuscule de ma vie,
    comme le soleil qui se couche,
    je puisse venir vers toi sans honte."

    (Un indien d'amérique)


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