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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
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Le 15 mars, au Club des Poètes, le groupe "Pierrot" Noir viendra
chanter Gaston Couté. Le programme des soirées est en ligne.

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire que vous lirez ci-après.

  • Enfant, 9 mars 2003, par Marie-Claude Royer

    Enfant,
    Icône peaufinée
    Dès ta venue jour après jour
    Pour lequel jamais mon pinceau ne se pose
    Miroir de mon ego
    Source de vie
    Tu t'octroies mon amour
    Mais immense bonheur
    Ne te l'ai-je pas donné ?
    Tu t'emportes contre le fil des saisons
    Tandis que je réclame le temps
    Pour prodiguer encor.
    Toi, sevrée déjà.
    Le serai-je jamais ?
    Ta joie de vivre et la mienne mêlées à l'infini
    Sont harmonie de la toile
    Appliquée au point de tendresse
    Les désillusions que maladroitement tu assènes
    Aussitôt en repentirs disparaissent
    Sous l'esquisse de ton sourire
    Et nous marchons du même pas
    Sur la voie claire et solide
    Que nos émois continûment fertilisent.


  • Arbre, 9 mars 2003, par Michel Martin

    Arbre
    Nous sommes frères
    Issus de la même lumière
    Qui un jour déchira les ténèbres
    Et pénétra les consciences.
    Ton immobilité est trompeuse.
    Poussé par les grandes voiles de lin
    Grosses de vents portants, tu as affronté
    Les océans en quête de savoirs nouveaux.
    L'ombre qui caresse tes pieds
    Soumise aux caprices du soleil
    Accueille nos confidences
    Et ta peau garde en mémoire
    Les cicatrices de nos éphémères promesses.
    Tes colères sont les miennes,
    Et tu agites tes branches vers le ciel
    Comme des poings. Poètes,
    Nous sommes du même sang.
    Tu nais, et chaque jour, tu meurs
    Mais tes fibres réchauffent l'âtre
    Comme nos vers éclairent le cœur.
    Et ces signes que je pose
    Sur cette page que tu m'as donnée,
    Ecrits avec la sève de mon âme,
    Sentent en ses vaisseaux
    Palpiter ton cœur,
    Encor.


  • FAUSSE ROUTE, 9 mars 2003, par Elsie Suréna

    Ta vie
    Comme un voyage
    Et mon amour
    Le chemin refusé
    Au passage

     

  • 9 mars 2003, par Said Salem

    Tresser les rayons de lumière en fils de soie et de laine
    pour ligoter la jalousie enchaîner l'indifférence pendre à jamais la haine
    mitrailler le silence pour instaurer ce langauge d'amour
    créer ces liens amicaux de paix fraternelle
    couper aux ciseaux cet arc-en-ciel en pans de toile
    pour en confectionner des diadèmes
    parsemés de fleurs à offrir à toutes les femmes , à toutes les mères de la terre
    en guise d'hommage en occasion de leur fête.
    Elles méritent des fleurs et des roses
    ô nostalgie des temps révolus ,révérence parler...

     

  • Simple pensée., 9 mars 2003, par Caro

    Non !
    L'eternité n'est pas une saleté.
    Elle est le refus oublié du temps massacré.

  • Du sacrifice, 9 mars 2003, par l-arbre

    Je dirais réapprendre le geste du feu, la posée sereine des sens confiés, l'écuelle de ses mains et le sceau d'une bravoure Naturelle, selon affinités. Admettre que les orifices sont des portes, les veines des rivières et pour les plus courageux, sauter des falaises au bout du monde. Emboiter son pas sacrifié dans l'Empreinte du Libre.

     

  • Roustaq, 9 mars 2003, par Abderrazak Ben-Hamida (Tunisie)

    Sur les toits de Roustaq
    Le croissant au zénith
    Hisse le fanion
    D'une gloire révolue
    Au sultan sur son bourraq
    L'astre souhaite la bienvenue
    Chehrazade sous la tente
    Egrène les étoiles du sablier
    Ziryab accorde son luth
    Rabab fredonne des airs oubliés
    Au-delà de la muraille
    Moghols et guerriers
    Battent les tambours
    La veille d'une bataille
    Le Tigre coule à rebours
    Dans les cavernes du jour
    Pirates et bandits
    Boivent l'arak
    Dans les Jardins Suspendus
    Rêvent les enfants de l'Irak

     

  • Les portes se sont elles fermées pour toujours ? 7 mars 2003,
    par RIVIERE Clément (France)

    Les portes se sont elles fermées pour toujours ?
    Si le chat, paraît-il, a sept vies lui aussi
    Les sept chandelles, elles
    S'éteignent l'une après l'autre
    Lueur après lueur
    Espoir après espoir
    Ne restent sur le ménorah
    Que de la fumée et des ruines
    Des cris, des larmes
    Des oranges
    Sanguines
    Des sirènes qui hurlent
    Des missiles qui rugissent
    Qui crachent leurs dédains des mères en pleurs
    Des vieillards gémissants
    Des enfants tremblants de peurs
    Des flaques carminées qui coagulent
    Pourpre le sang
    Le sang
    Pourpre partout
    Epongé par le sable d'ambre
    Jaune-orangée ...
    Les palmiers
    Les oliviers
    Le vent macabre qui serpente sur cette terre si pure
    S'accouple avec les complaintes
    Entre les arbres
    Les Shedims ...
    Tant de sang coule sur cette terre si pure !...
    Le sang comme semis
    Est ce vraiment ça le meilleur
    Pour les peuples
    Pour tous les peuples ?
    Les portes se sont elles fermées pour toujours ?
    La paix ...
    Qui ose encore susurré ce mot
    La paix c'est un délice
    Dites moi,
    Les portes se sont elles fermées pour toujours ?
    Sur des lèvres si douces ...

     

  • Démocratie et orgueil des peuples, 7 mars 2003,
    par Jean-Baptiste Labrune

    Le Coq a dit : "j'ai chanté le premier, et le soleil s'est levé". En fait, le Coq avait à son côté un joli Lion avec une rose sur l'oreille, et ce Lion disait que c'était lui qui faisait se lever le soleil. Mais, de toute manière, le Coq avait une grande gueule, alors il avait décidé que c'était lui qui faisait lever le soleil. C'est pas plus compliqué. Mais voilà la vérité. Pendant que le Coq et le Lion se querellaient pour savoir qui faisait lever le soleil, un Aigle avec "un gros bâton" pour taper les autres, et après leurs parler, est arrivé. Il a vu que et le Lion, et le Coq faisaient lever le soleil. Alors Il a décidé de faire comme eux, et de faire lever le soleil lui aussi. Seulement, comme Il avait un gros bâton pour taper les autres, et qu'Il était devenu plus gros et plus fort que le Coq et que le Lion, l'Aigle a décidé qu'Il devait être le seul à faire lever le soleil. Le Lion a dit : "d'accord, tant que c'est pas le Coq qui fait lever le soleil..." Le Coq, qui avait quand même une très grande gueule, a dit qu'Il n'était pas du tout d'accord, et que c'était Lui qui faisait lever le soleil, certainement pas un Aigle bouffi ou un Lion maniéré.
    Alors les deux camps ont essayé de s'oublier un peu : tandis que l'Aigle et le Lion devenaient chaque jour plus gros, le Coq essayait de résister en gueulant bien fort. D'ailleurs, le Coq continue de gueuler encore aujourd'hui, et l'Aigle et le Lion deviennent de plus en plus gros. Mais vous savez quoi, il y a quelque chose que toutes ces bestioles ont oublié. Parce que, en vérité, chacune d'elle a fait lever le soleil. Tous ensembles Ils l'ont fait se lever. Mais Ils ne l'ont jamais fait QUE se lever. Jamais il n'a vraiment brillé. Il a juste commencé. Et personne n'a à donné de leçon.


  • 7 mars 2003, par Christophe Clerjaud

    Suprême aspiration

    Je désire…
    Respirer l'air que ma muse soupire
    Recueillir l' effluve de sa folie
    Absorber la clarté de son essence
    Choyer sa chair de mes mains érodées par l'existence
    Je désire l'ange…
    M'éprendre d'une intellectuelle bohème idéaliste
    M'enthousiasmer de sa prunelle ornée d' étoiles filiformes
    M'embraser d'effarantes causeries
    M'attiser de ma relation épistolaire avec mon égérie
    Je désire l'ange blond…
    L'affranchir de la puissance paternelle
    L'escorter jusqu'à l'autel
    L'ausculter soigneusement pétale après pétale
    L'auréoler de fleurs de démon blanc
    Je désire l'ange blond au regard…
    Canaliser ses vices et amplifier sa vertu
    Chambouler son quotidien et préserver sa fantaisie
    Cogiter ses désillusions et sommeiller ses triomphes
    Consigner sa pensée et omettre son inertie
    Je désire l'ange blond au regard océanique…
    Respirer l'air que ma muse soupire
    Recueillir l' effluve de sa folie
    Absorber la clarté de son essence
    Choyer sa chair de mes mains érodées par l'existence


  • Jaune, 6 mars 2003, par YXEL

    le soleil se couche
    rouge
    tu bouges
    je te photographie
    l'espoir se peint
    bleuté
    tu souris
    je te photographie
    les paupières se ferment
    blanches
    tu changes
    je te photographie
    les barrières s'évanouissent
    vertes
    tu gagnes
    je te photographie
    le voyage est fini
    j'ouvre ma fenêtre
    mon rire
    ma clarté
    la lumière paraît
    tes yeux comme un baiser
    brillent au silence
    du désert victorieux


  • Parfum de tendresse, 6 mars 2003, par Rashid

    D'abord comme toujours, le beau lever du jour,
    Celui de ton soleil qui n'a point son pareille.
    Ce bref moment magique où monde féérique
    Rejoint réalité, scellé par un baiser.

    Alors arrive enfin la fraîcheur du matin
    Que chasse la chaleur, lentement d'heure en heure.
    La journée passe ainsi, et le bonheur aussi.

    Malheureusement suit la tombée de la nuit,
    La lune trouve en pleur les reflets de ses pleurs.
    Ce bref instant tragique où beauté magnifique
    Cache un soleil couchant, fuyant vers l'occident.

    Finalement, le soir baisse son voile noir
    Et apporte froideur, à l'heure où la fleur meurt.
    Enfin comme toujours, la douleur pour toujours.

     

  • 4 mars 2003 Réponse sans formalité à Buko, par Flora

    * Je pourrais saluer tout le monde, sous prétexte qu'il n'y a pas de barrière infranchissable. Mais la timidité, mais le regard des autres, mais l'impossibilité d'assumer pleinement ce que je pourrais être avec un peu moins d'inertie, plus de laisser-aller.
    ==> JE salue qui j'ai l'envie, tout le monde est frères ou soeurs. Sans tenir même en compte des réaction. Ceci devient une habitude, de sorte que le sourire, le regard, l'inclinaison légère de tête, et même votre pensée devient transparents et COMMUNIQUE la pensée que j'ai en tête, essentiellement que je trouve la parsonne saluée sympathique, ou encore que l'ai l'envie ou l'intention d'échanger quelques mots. Au fait, je salue des gens qui me sont sympathiques uniquement, mais pas toujours pour les inconnus.
    * Je ne vais pas sortir cul-nu dans la rue, j'aurais trop peur d'y être ridicule, quand bien même devant la glace, j'assume ou prétends l'assumer, mon corps à part entière, y compris sa trivialité, ses rondeurs indigestes, ses tâches de tabac. J'ai bien des idées sur le sens de la vie, le quotidien, les relations. Mais les frotter aux autres, dans toute nudité sans rajouter du rire à la caricature qui m'efface de tout à force de trop fuir, sans doute cet orgueil de croire que cette idée, sortant de moi, ne m'appartient qu'à moi ;
    en propre, en origine.

    ==> Mais vous avez parfaitement de préserver votre intimité. Pourquoi être nu ? Il suffit d'être vrai.
    * Quand je parle de moi, c'est un peu comme écrire une lettre à un destinataire inconnu et espérer de lui une réponse quand même ;
    ==> Ecrire vos pensées également, puis lire ou répondre ensuite, etc. C'est un exercice intéressant qui aide la pensée de développer.
    * Il me faut trop de temps pour admettre, non par goût des cloisons, et pour envisager le changement, mais par impossibilité de croire que j'ai déjà l'acquis le socle déterminant d'une personnalité.
    ==> Il y a effectivement un "socle déterminant" qui sert de base de retour la liberté.
    Je suis en manque
    Tenter de sortir du cercle cadenassé
    de l'intime
    et l'élargir à d'autre habitudes
    comme introduire une idée neuve
    puisque nous sommes extensibles.
    => Oui.

     

  • C'est ici, 4 mars 2003, par Eh bien

    C'est ici que ça commence
    ici même que je fais ta connaissance
    Il y bien des choses qui ne furent pas dites
    et d'autres encore qui palpitent
    comme des oiseaux fous de vivre, comme ivre
    de si longs vertiges dont le tourbillon touchent les flots d'en haut
    Pour toujours ces flots à l'abri, là haut, tu sais, partout là haut qui nous
    suivent
    et conservent la saveur sur le bout des lèvres du rêve
    des vrais souhaits, de la toute volonté
    brandie ou tapie pour toujours au fond des flots
    là-haut

     

  • 4 mars 2003, par Buko

    Tenter de sortir du cercle cadenassé
    de l'intime
    et l'élargir à d'autre habitudes
    comme introduire une idée neuve
    puisque nous sommes extensibles.
    Je pourrais saluer tout le monde, sous prétexte qu'il n'y a pas de barrière infranchissable. Mais la
    timidité, mais le regard des autres, mais l'impossibilité d'assumer pleinement ce que je pourrais être
    avec un peu moins d'inertie, plus de laisser-aller.
    Je ne vais pas sortir cul-nu dans la rue, j'aurais trop peur d'y être ridicule, quand bien même devant la
    glace, j'assume ou prétends l'assumer, mon corps à part entière, y compris sa trivialité, ses rondeurs
    indigestes, ses tâches de tabac.
    J'ai bien des idées sur le sens de la vie, le quotidien, les relations. Mais les frotter aux autres, dans toute
    nudité sans rajouter du rire à la caricature qui m'efface de tout à force de trop fuir, sans doute cet
    orgueil de croire que cette idée, sortant de moi, ne m'appartient qu'à moi ; en propre, en origine.
    Quuand je parle de moi, c'est un peu comme écrire une lettre à un destinataire inconnu et espérer de lui
    une réponse quand même ;
    Il me faut trop de temps pour admettre, non par goût des cloisons, et pour envisager le changement,
    mais par impossibilité de croire que j'ai déjà l'acquis le socle déterminant d'une personnalité.
    Je suis en manque.

     

  • Le rêveur, 3 mars 2003, par Téhem

    Je suis aussi tombé amoureux d'une vie
    Où tout se passe bien,
    Et je rêve aussi que j'y suis,
    Et je songe encore que j'en viens.

    Là-haut dans les étoiles on fête les éclipses,
    Les étoiles filantes sont des bouteilles à la mer ;
    Maman, rêvons un peu, la nuit me fixe
    Chaque soir un rendez-vous millénaire.
    Si j'étais un goût, je serais le goût de livre,
    Rêvant du mauvais goût du luxe ;
    Je m'engoue d'un avenir à revivre,
    J'ai trois Hermines qui dansent dans ma tête.


  • GUERRE OU COLOMBE DE LA PAIX, 3 mars 2003,
    par CLOTILDE DE SAINT -JEAN


    (…)

    Je rêve de ce jour prochain,
    Ou l'Amour triomphera,
    Les enfants joueront ensembles,
    Toutes races confondues,
    A coeur joie nous pourrons,
    (…)

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