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correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

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Le programme des soirées est en ligne.

Nota Bene : Tous les messages sont lus chaque jour par nous et mis en ligne ici, avant la sélection hebdomadaire, dont vous pouvez lire la nouvelle édition ci-après.

  • Sonnet à ma Muse,16 février 2003, par Armand Puertas

    J'ai jeté mon masque et défait mes sangles,
    Je sors maintenant à visage découvert,
    Désormais, je peux regarder vers les lumières,
    De profil, de face, sous tous les angles.
    Je m'accorde en la majeur, au temps présent,
    J'en arrive même à penser au futur,
    Ma poitrine s'ouvre, je me saoule d'air pur,
    Mon coeur est repus de trop rêver en marchant.
    Danse pour moi mon Amour,
    Danse, danse pour moi.
    Je croise mes rîmes, je libère mes vers,
    Du fond des abîmes, des espace en jachère,
    Au rythme de la vie, je disperse mes mots.
    Je regarde en riant tes éclats de voix,
    Je réponds à tes yeux en jetant à tes doigts
    De longs rubans qui roulent autour de ta peau.
    Danse pour moi mon Amour,
    Danse, danse pour moi.

     

  • Je te l'écris, 16 février 2003, par Simone

    Je te l'écris
    Sur l'écume de la vague qui pleure
    Pour le désespoir de l'absence
    En couleur avec l'arc-en ciel de l'orage
    Pour que tombe le masque

    Sur le nuage couleur de nuit
    Pour que la goutte de pluie le chante
    En bouquets d'étincelles
    Pour que la lumière efface la peur

    Je te l'écris Sur l'Adagio d'Albinoni
    Pour retenir la musique du rêve
    Avec la plume d'oiseau de paradis
    Pour que le bleu souligne l'amour

    Sur un pétale de rose
    Pour que le parfum enivre les sens
    Sur tes lèvres avec une goutte de rosée
    Pour une caresse de tes yeux

    Je t'aime


  • Noyade, 15 février 2003, par Fabien

    Je me noie
    Dans des eaux
    Infernales
    Aux abois
    Un oiseau
    D'un bleu pâle
    Vient et boit
    Puis s'installe.
    Il me voit
    Dans ces eaux
    Mes létales
    Qui me noient
    Boit les eaux
    Devant moi
    Qui détalent.
    Des oiseaux
    Viennent à moi
    Et s'étalent
    Je me noie
    Dans ces eaux
    D'oiseaux pâles.


  • MON EGO, 15 février 2003, par Muslim

    Contempler l’horizon qui perfore la matière.
    Survoler les murs, le concret et toutes les barrières.
    Se marier avec l’intouchable, la divine.
    Admirer sa foi dans l’authenticité enfantine.
    Savourer l’originalité du sourire d’un gamin.
    Se réchauffer en croyant à l’immortalité de l’âme.
    Balayer avec ces yeux l’immensité de sa flemme.
    Boire jusqu’à la lie son inépuisable vin.
    Chercher la réalité de l’abstrait irréel.
    Ecouter le son du silence merveilleux.
    Côtoyer l’obscurité éclatante du ciel.
    Apprivoiser la mort pour finir ambitieux.


  • J'aime une fleur, 15 février 2003, par Said Salem

    Amoureux des mots et des enfants
    Mais tes étoiles me jalousent poète
    Une silhouette se désagrège à l'horizon
    Qui a pris la couleur de tes yeux
    Dont s'abreuvent les aèdes et les griots
    Et s'enivrent d'opium et d'alcool
    De tes mots en miel
    Pour partager la nuit en deux
    La part du lion revient à ta Muse
    Privé des sons et des syllabes
    l'éclat de ton sourire au fond des rêves
    Ma parole, je me sens lésé
    Il ne m'en reste qu'un brin d'espoir
    Un quartier de lune
    Et cette flamme d'allumette
    Pour lire sur ton visage
    Cette expression d'amour
    Ecrite à l'encre de ton coeur
    "j'aime une fleur"

     

  • 15 février 2003, par Said Salem, J'ai pris mes jambes

    Sur le cou
    Fuyant mes souvenirs
    Ayant amour et espoir
    Dans les poches
    Comme une boule de cristal
    Entre les mains au fond d'un coeur
    L'herbe foulée aux pieds
    L'ombre insoumise me court après
    Ma douleur s'est cognée la tête
    Contre les murs du silence
    Alors que les mots ont sifflé leur trompe
    Pour dénoncer notre plume
    Tenant le cerf-volant
    Des rêves et des illusions
    sur les rails du temps


  • 14 février 2003, par Anne, Belgique

    ce monde dans lequel nous vivons

    "bonjour, comment allez-vous
    très bien je vous remercie
    et vous-même"

    ce monde de paroles toutes faites
    que nous échangeons du seuil de nos pensées sans nous aventurer trop loin
    ce monde de bonnes manières
    flagelé de coups bas tellement il est de mauvais ton de prononcer
    un mot plus haut que l'autre
    est un monde hors de certains
    et que les mots sans dictionnaire
    symbolisent un entêtement poétique contre la médiocrité
    ou que s'ensommeillent les créations de soi
    liberté d'invention


  • Les choses de la vie, 14 février 2003, par zaidi soraya

    Que des choses ai-je vues
    Belles et hideuses
    Que des journees ai-je vécues
    froides et heureuses
    Que des fois ai-je laissé
    le rêve me rattraper
    et me prendre a son piege

     

  • Endormie, 13 février 2003, par Marie Famu

    Je suis responsable des poussières que j'allume
    puis enterre
    en feu
    sous mes paupières


  • Shyning, 13 février 2003, par Patrick Pergal

    Je fis, de ces fantômes perçants le brouillard
    Un songe au chevet des vertiges
    La lumière tournoyait en son regard
    Et moi, plus courbé qu'une tige
    Je n'osais levé les yeux vers cet azur
    Rêveur hélas, je tombais du ciel étoilé
    Et le poison, ce doux réconfort de l'obscur
    Se narguait dans l'ambulacre au peupliers
    Je fus, de ces vagabond éblouis
    Dont l'espérance et le remords rongent (le coeur)
    Et qui se condamnent à vivre au soleil de minuit
    Pour scruter quelques furtives comètes
    De leurs rayons incertains, le sourire trompeur
    Je me suis éveillé, l'amour en tête


  • Appartenances, 13 février 2003, par Elbée

    je suis né d'ici
    née d'ailleurs
    d'une langue
    l'autre me berce
    d'étranges onomatopées
    et m'en retourne
    en claquements de dents
    cliquetis d'eau
    plus profonds plus secrets qu'un son connu
    Babel babille en moi
    d'où mon étonnement


  • 12 février 2003, par Anne, Belgique

    bruits insolites les cloisons closes celles que nous entrouvons pour l'ouverture vers l'inconnu les soucoupes volantes empruntées dégagées de force de ce qui n'existe pas l'inconnu la liberté de la pensée automatique et qu'accompagnent les insultes les effrois les grossieretés qui forcés comme une corde raide deviennent une pureté une identité une autonomie au milieu de galaxies décapsulées d'idées les isolements de force à tort et à escient et que s'installent les foyers au centre de nous brusques intemporels saugrenus et les questions les aberrations les isolements le barbarisme des esclaves tous à la même source la même requête la même volonté et pourtant le ciel azur les nuages troués saugrenus nudité de la pensée l'écriture automatique toujours à réinventer à évaluer à juger à détruire pour mieux recommencer


  • Le cadavre exquis boira le vin nouveau, 12 février 2003, par extatical möga

    la capitale crachait du feu
    et les lumières surréalistes
    épanchaient de leurs cerveaux tristes
    les mots infâmes et tumultueux
    les maux infâmes et tumultueux
    coulaient comme l'onde assombrie
    dans les veines du grand Paris
    Seine ô poison délicieux !
    les rues longues et minces en grand deuil
    enchevêtraient leurs corps amants
    ainsi que de muets serpents
    versant l'extase dans mon oeil
    la Nuit comme un flambeau s'éteint !



  • Plaintes d'un cœur, 12 février 2003, par Mokrane NECHICHE

    Du calme et tais toi mon cœur
    Epargne moi tes plaintes
    Fou moi dehors la crainte
    Sans cesser d'être un cœur
    Sois bon mon cœur sois bon
    Même quand cette chose immonde
    Trop laide pour être un monde
    Te haïra pour de bon
    Tu t'en fou mon cœur tu t'en fous
    Mais enfin pourquoi tu pleur
    Si le mal prend de l'ampleur
    Sache que le monde est fou
    Persévère mon cœur persévère
    A être doux et tendre
    Pour avoir une main à tendre
    Aux victimes d'un sort sévère
    Sois une source de réconfort
    Pour tous ces opprimés
    Pauvres et mal aimés
    Même si tu n'es pas fort
    Tu as tellement a donner
    Amour et tendresse
    Pour toutes ces âmes en détresse
    Tu as tout a pardonner
    Je sais mon ce n'est pas facile-
    Mais pour un assoiffé de justice
    Ca vaut tout les sacrifices
    Pour convaincre un imbécile
    Souviens toi mon cœur souviens toi
    A quel point nous avons souffert
    Et lutté contre l'enfer
    Mais surtout souviens toi
    Ne désespère pas mon cœur
    Il y a tellement d'espace
    Que nous trouverons une place
    Parmi les gens de cœur

  • Aurore aveugle, 12 février 2003, par Julien Manzoni


    Lundi matin, le ciel frémit,
    La fraîche chaleur de l'aurore
    Borde la nuit qui s'assoupit
    Dans son épais manteau d'étoiles
    Et par delà les fleurs naissantes
    Et la rosée qui les caresse
    Un soleil d'or se lève enfin
    Mais je ne vois que toi.

    Alors qu'il darde ses rayons
    Alors qu'ils tintent sur les gouttes
    Alors qu'elles glissent sur les pétales
    Alors qu'ils s'ouvrent en frémissant
    Alors que tout ce mouvement
    Chante le jour qui se réveille
    Mes yeux s'ouvrent sur ce spectacle
    Mais je ne vois que toi.

    Tout près, un oiseau téméraire
    Prend son envol et puis s'en va
    En chantant survoler les champs
    Humer les cieux, boire l'azur
    Et se poser sur une épaule
    Que caressent tes boucles blondes
    Il vient te chanter ce poème
    Mais tu ne me vois pas.

  • ORAGE, 11 février 2003, par Daniel Charbit

    Le ciel crachait le sang de son rond poumon d'or.
    Troué , brisé , crevé par les forces du vent,
    Et les minutes bleues avaient fui le décor,
    Comme un rêve brodé sur un vieux paravent.
    Toi soleil de mon corps dépouillé de jeunesse
    Grelot de mes jours fous au tic tac incertain

    Tu saignais, lacéré par des dents de tristesse
    Le ciel se déchirait en rêve entre mes mains.
    Je vous pleure aujourd'hui mes minutes brisées
    Sur le seuil des fagots la flamme met de l'or
    En toi mon cœur vois tu , les lampes sont usées.
    Je suis le baladin du triste mauvais sort

    Le pitre qui ne sait jamais très bien son rôle
    Mais qui sait que la mort effleure son épaule

     


  • LE MARIAGE, 11 février 2003, par Daniel Charbit
    J'avais le coeur gonflé par un essaim de rêve
    La neige des hiers perdus fardait mes yeux
    Les roses du bonheur me parfumaient les lèvres
    Un Amour naquit comme un être merveilleux

    Mon sein se soulevait avec témérité
    J'avais le coeur rempli de mille et une flamme
    Les cierges étaient fou de l'or de leur beauté
    Le mariage c'est la provende des âmes

    Mon âme à mon coeur criait tout son éveil,
    Dans un vase mourait une rose trémière
    Et dans le bénitier vibrait tout le soleil
    Les orgues étaient fou de crier leur lumière

    Le clergé sur mon front avait posé ses lois
    En mon sein voltigeait une aile d'espérance
    Un symbole luisait alors sur mes doigts
    J'ai regardé longtemps l'or brûlant de l'alliance

     

  • Bien joué, 11 février 2003, par Pass

    bien joué ...

    Roger remonte dans sa soucoupe volante :) Pass s'en roule un petit en contemplant la planète déserte, le monde est grand mais il n'est jamais grand :) Roger pense que c'est ça l'histoire du monde et il a compris que c'est pour ça que Pass passe :) Où est ce monde où le monde existe ? Où est ce monde où ce qui fait peur ne fait pas peur ? Où est-il ? ? ? ? ? ? ? ? Roger qui ne sait pas lire croit que c'est le monde de la poésie :) que c'est le monde du don , que c'est le monde de l'écoute et surtout que c'est le monde qui n existe pas encore ...... mais surtout et sans raisons et sans regrets Roger pense que c'est un monde à faire et que dans ce monde si grand et si beau, il y a place pour tout parce que dans un tel monde rien ne ferait vraiment PEUR :)

    arrêtez d avoir peur :)

     

  • Te dire, 11 février 2003, par Billentête

    Te dire …

    On ne m'a pas appris à dire un sentiment,
    A traduire en mot simple une émotion profonde,
    A parler sans détour, avec infiniment
    De cœur et de sincérité saine et féconde ;
    Je n'ai en souvenirs que visages fuyants,
    Que regards qu'on décroise en place de salut,
    Que vaines contorsions, comme cet effrayant
    Malaise aux chairs qui se rencontrent, résolues ;
    Ces chairs au même sang qui devraient, comme aimants,
    S'attirer au plus près, peiner à se défaire,
    Mais qui ont la souplesse d'un lit de ciment
    Et l'ouverture aux sens d'un chapelet de pierres…
    Et ce fardeau me coûte en ces moments intimes,
    Ces instants de bonheur où mes pensées profuses
    Voudraient jaillir enfin, enjamber cet abîme
    Pour t'atteindre, puis sombrent en douleurs confuses ;
    Mais aujourd'hui encore alors que les jours passent
    Je t'aime et te chérie, t'adore et t'idolâtre
    En d'éminents sommets où tu n'aperçois trace
    Car jamais de ma voix n'ont été le théâtre.
    Ma perle, ma pépite, essence de ma vie,
    Mon rubis, mon diamant, assouvissant breuvage,
    Mes aveux se diluent en modestes écrits
    Et cette encre est ma voix qui te hurle au visage :
    Je t'aime.


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