Actualités poétiques Lire les poètes Chercher sur l'internet poétique
correspondances poétiques, Club des Poètes

Tous les jours, nous recevons des dizaines de messages venus de tous les coins du monde. Regulièrement, nous mettons en page quelques-uns des poèmes (dans la rubrique Poésie en marche) et des articles qui nous sont proposés. Ci-après, nous vous proposons de découvrir quelques fragments de notre correspondance.

Et vous aussi, écrivez-nous !
Poésie vive Club des Poètes Accueil

Le programme des soirées est en ligne.

 

  • Passager, France, le 4 février 2003

    si même ailleurs je suis quelque part
    si même ici tu n'en es pas loin
    c'est peut-être un endroit où nous sommes quelque part ensemble chacun
    separés par un rien
    rapprochés par ce tout
    ce tout indicible, ces mots indicibles
    ce lien invisible
    où rien n est dit ; ou tout peut être dit
    et ce monde est grand de ce que nous y sommes
    et ce monde est rêve de notre absence
    monde à faire parmi ce qui est fait
    vie faite depuis ce jour premier
    vie qui vit des jours qui sont
    vie qui rêve des jours à venir
    vie
    ta vie
    ma vie
    la vie
    la vie qui parfois sourit :)

  • Karim Guez Guez, Toulouse, le 4 février 2003

    Si jeunesse m'était rendue
    Plus belle que rose au printemps
    Comme j'en voudrais tout le temps
    L'épine en mon coeur plus aigüe!

    L'Amour eut-il goût de cigüe
    Bouche à la fin rappelle-t'en
    Et vivre était-ce amer autant?
    J'en aimais que plus l'étendue!

    Fleur se fane & ni temps revient...
    Adieu précieuse jouvence
    La ronce pousse au temple ancien!

    Dis, main, t'est-il plus pur silence
    Que fait une larme aujourd'hui?
    Va! fais à ma joue un appui...

  • Kason Bir, La terre sainte, le 4 février 2003

    166 mains tenant le dernier testament avant même que tu puisses penser j'étais là immobile absolument tout cachant mon chant à venir de la tête au pied chalaltal elyon circuit invisible parcourant le dedans du dedans profond comme seul l'homme véritable au courage invisible interpelle la foule au regard infini le lion berce le sein de la mer verte projetant l'horizon du ciel dans le regard des yeux j'ouvris ma bouche et le monde cessa découverte de l'un mon corps exhulta de joie je riai et tu pleuras des larmes qui depuis la nuit des temps attendaient ce moment

  • Clin d'oeil, Jetez-vous dans les nuages, le 4 février 2003

    Avoir peur mais pourquoi?
    La confiance jamais ne sera brisée
    car aux coeurs fidèles tout est accordé

  • Jean-Baptiste Labrune, pour Galimba, France, le 3 février 2003

    L’enfant est posée sur la poussière. Et la bouche en lune, les cheveux en fontaine dorée. Les yeux sont gris, bien sûr, et ils attirent embrumant un éclat métallique.

    _ Quand un véritable amour naît, on voit la pluie tomber du soleil à travers les nuages.

    _ Je vois la pluie tomber du goudron jusqu’au ciel, elle emporte comme des filles les gouttes de sel sur les joues des hommes : la mer des larmes est au dessus de ma tête, je marche sur les nuages, et l’abîme est ma destinée.

    _ Viens avec moi, par la fenêtre il y a la rue qui brille, la pénombre est cachée par la nuit. Viens juste. Je vais autour du monde, voir ce qui est rêvé.

    _ Mais par ici on ne vit pas pour rêver. Dans mon cœur, la montagne est plantée, et elle pousse : en hiver elle donnera des abricots. Dans mes veines il y a un aigle, et je vois dans mon sang le bison chassé des plaines glacières.

    _ Viens, te dis-je, la rue tend sa main à la vie ; on a craché dedans.
    Nous rêvons en volant dans les poisons ailés
    Et nous verrons ensemble tous les hommes prier.

    _ Je ne les verrai pas car j’ai fermé les yeux,
    j’ai noué ma langue et crevé mes tympans.

    L’enfant m’a regardé avec ses yeux d’argent.
    Avancé et son souffle se joignait au mien.
    Lente agonie des amants : je m’endors avec pour seuls témoins,
    Les battements d’un Cœur rempli du Sang Rêvé.

     

  • valéry Renault, France, le 03/2/2003

    Déréliction


    Pour le mendiant des solitudes
    Qui va errant sans l’univers
    Dans l’univers aux songes creux
    Sans plus songer aux turpitudes,
    Pour le mendiant, les fleurs sauvages
    A pleines lourdes aux calices
    Qui leur nectar comme un vin vieux
    En son esprit pris de fatigue
    S’en vont verser interminables,
    Pour le mendiant, ombre minable
    Forme absentée du mouvement
    Ebauche non encore ébauche
    Aux seuils obscurs de l’existant,
    Rien n’aiguise tant le tropisme
    Que cette idée douce et macabre
    La mouche fauve prise au prisme
    Magie noire du néant glabre
    Que geint l’inutile prière
    Des souvenirs qui s’oublièrent.

    Là est le lac étal, la femme.
    Toi que j’aspire à pleins poumons
    Toi, recluse qui tient encloses
    En une même partition
    Les sèves nouvelles la vigueur
    Le tocsin brillant la lueur
    Et le funeste carillon
    Du retour aux heures nocturnes,
    J’en viens à trouver bien amère
    Ta secrète mathématique
    Ta duplicité ironique
    Et tes sauvages équivoques.

    Pour le mendiant des solitudes
    Père de l’immense espérance
    Des théories interrompues
    Des délires fous et des démences
    Nulle main amie n’est tendue
    Il n’est plus de cabaret-vert
    Qui scintillant à la lisière
    Rachèterait sa solitude.


  • Martine, France, le 3 février 2003

    Elle

    Elle est là, toujours présente!

    Après chaque pas, elle me guette
    Attends ma faiblesse,
    Elle sera gagnante
    Quoique je fasse, quoique je pense!
    C'est une certitude parfois non admise
    ou d'autres fois oubliée.

    Mais comment vivre bien
    Sans la sentir à portée de main
    Sans ce couperet chaque jour
    Au-dessus de ma tête?
    Quel ennui sans elle
    Au bout du couloir !

    J'aimerais avoir assez de temps
    Encore,
    Et ouvrir toutes ces portes
    Qui me cache l'inconnu.

    Je ne conçois pas cette vie
    Comme marcher dans ce long couloir
    D'un pas lent, monotone, ennuyeux
    Qui m'emporterait tout droit
    Vers cette dernière porte
    Là où elle m'attend.

    J'ai envie de marcher au travers d'un labyrinthe
    D'un pas gai et joyeux
    Curieuse de chercher le chemin
    En me découvrant jusqu'à n'avoir plus rien à trouver!

    Arrivée à ce point de sérénité,
    Alors oui,
    Je l'ouvrirai cette dernière porte,
    Sans regrets.

    Mais me laissera-t-elle décider?

  • Nihed, Canada, le 3 février 2003

    Je voudrais connaitre la poésie de la vie

  • Faba , 13 ans, France, le 3 février 2003

    L'amour et toi

    L'amour est comme une maison
    Dont les portes qui grincent écrivent des chansons
    Tu es mon orage, tu es ma peine
    Le sang qui coule dans mes veine

    L'amour marche avec des baisers
    Sinon il oublie d'exister
    Tu es ma raison, tu es ma fleur
    Le sang qui fait battre mon coeur

    L'amour est comme une saison
    Où l'été et le prinptemps écrivent des chansons
    Tu es mon soleil, tu es ma joie
    Et je ne pourrai vivre sans toi


  • Nicole, France, le 3 février 2003

    Feuille blanche

    Plus d'ancre, plus de marge
    Le vent me pousse au large
    Et Nice blanche tangue
    Au creux de ses soupirs.
    La dernière ballade
    Sur mon pointu en rade,
    J'hiberne dans ma tete
    Et mon coeur est en berne.

    Des leurres bondissants
    De larmes et de sang
    Captivent mes prières
    Dont les éclats se noient.
    Plus rien ne me retient
    A cet azur paien,
    Et ma giberne pend
    Lourde de trop de pierres.

     

  • Clément Rivière, FRANCE, le 3 février 2003

    Pour quelle fleur
    Un sourire qui brille
    La vie se fane et ce sont les espoirs qui tombent
    Retombent
    Resonnent sur un sol mouillé
    Qui grouille
    Fourmille
    Ca gratte
    Re gratte
    Eclatent
    Les bulles si pressantes
    Celles du bonheur
    Les fleurs sont des bouquets
    Les chemins sont fermés
    La lune
    Une rognure d'ongle
    Qui tombe sur le bitume
    Lumière en cascade
    Sur nos cerveaux trempés
    En vain
    On aura beau faire
    La faible lueur des reverbères
    Tout ça
    Rien n'y fait
    Au contraire
    Bien au contraire
    Echec sur toute la ligne
    Entreprise stupide
    Les cicatrices se suivent
    Et ne se referment pas.

  • Lise Ermond, France, le 2 février 2003

    clochette! clochette!
    tu sautilles
    en escale
    sans béquille
    sans égale
    si amicale
    Clochette!Clochette!
    tu éparpilles
    ta poussière d'étoiles
    qui pétille
    en spirale
    et tu maquilles
    le blanc hivernal
    qui scintille
    triomphale

     

  • Said Salem, Algérie, le 2 février 2003

    Enfants de la terre
    Cherchez. Dieu est omniprésent et omniscient
    Source d'amour et de lumière
    c'est votre guide éternel
    Car vous êtes nés égaux
    Pourquoi vous entre-tuer
    Tant qu'ici-bas rien ne vaut rien
    N'êtes -vous pas un mystère d'amour
    Que la mort achève en miracle
    Nous sommes faibles entre ange et le diable
    Perdus à la croisée des chemins?

    Au lieu de jouer ensemble à cette lyre
    Divine source d'amour et de liberté
    Et à semer le les fruits du bien
    On excelle à cultiver la haine
    A gagner les guerres au prix
    Des vies humaines
    Pauvre mortel
    Souviens -toi ,tu es de poussière
    et tu retouneras en terre
    Pourquoi tous ces crimes ,carnages
    Quelle crauté atroce et horrible!
    N'as -tu pas un coeur amoureux
    pour laver tes pechés, délits ,crimes
    renonçons au mal
    prie dans ta chapelle
    j'égrène mon chapelet dans ma mosquée
    Nous sommes né d'amour
    Pour batir un règne de fraternité et de justice
    Demain nous serons tous morts
    Mais nous laisserons une fleur
    Aux grains d'amour et d'espoir
    Pour que nos enfants puisse un jour vivre dans le bonheur

     

  • Ludwig, , le 2 février 2003

    Rouages éminents et grincements rouillés
    à l’orbe du désir fulmine le désert
    ses esprits dans le vent et le nây dans sa plainte

    La cavale blanche est lancée à ma poursuite
    et moi tout de bleu enrubanné d’azur
    plein d’ivresse je vais au nadir de ma vie

    l’éclat troublé de leurs bouches de feu m’atteint
    c’est ainsi que des fleurs éclosent sur la dune
    ma tunique est armure et ma foi vaillant sabre

    Si des rêves sinuent à travers champs de sable
    s’ils se fraient un passage entre nous et le monde
    qu’ils viennent sans tarder fourvoyer l’ennemi !

    Et moi tout de bleu enrubanné d’azur
    me retourne et fait face à la cavale blanche
    rouages éminents et grincements rouillés

    je cherche dans ma nuit la source la plus sombre
    et j’y trouve jardins et envol de couleurs
    vertiges de beauté — et la cavale blanche...

    ...la cavale est passée — le désert devant elle
    qui lui ouvre ses bras et la lune perfide
    haut-dessus qui lui montre un chemin illusoire



[Tout en haut]

Vous pouvez lire les forums des jours précédents. Et vous aussi, écrivez-nous !

Accueil Écrire Actualités Forum Francophones Du monde entier Pour les enfants Résistance