L'une
des figures typiques du Berlin des années vingt. Juif, il se suicidera
en exil en Suède en 1935. Il est à la fois poète,
parolier de cabaret, éditorialiste et chroniqueur. Il dépeint
la ville, ses moeurs, ses modes: A Berlin, la plupart des soirées de théâtre ou de cabaret relèvent de l'un ou l'autre de ces deux types: la noce juive (jüdische Hochzeit) ou la fête de rapins munichois (münchener Atelierfest) ; Il y a deux sortes de Berlinois : le N'avez pas ça en plus grand ? et le ça c'est formidable. Le second est pire. Le Berlinois n'a pas le temps. Le Berlinois est la plupart du temps de Posen ou de Breslau, et n'a pas le temps... S'il n'y avait pas de Berlinois, le téléphone les aurait inventés. Guide de conversation pour Américains : apportez-moi un café décocaïné ( Im Restaurant: Bringen Sie mir einen kokainfreien Kafee)(1929) Un temps, la jeune littérature allemande a dit "tu", même aux choses mortes. Werfel (poète expressionniste) était président d'honneur de l'association des châssis de locomotive éclatés, et le cosmos tout entier entretenait les meilleures relations avec les éditeurs. (1924). . |
|
Écrire | Club des Poètes | Francophones | Naviguer | Forum | Pour les enfants | Atelier de Traduction |