Valery
Larbaud (1881-1957)
Il aurait pu être un de ces fils de famille fortunée,
qui traversent la vie en passager de première classe,
d'un grand hôtel à l'autre, sans prendre garde au monde,
qui défile à travers le hublot de leur wagon de luxe.
Mais ses poèmes, ses "enfantines", et
son "journal d'A.O. Barnabooth", très largement autobiographique,
nous révèlent la cartographie intérieure d'un homme sensible
et solitaire,
à la recherche de la seule chose que la fortune ne peut offrir:
l'amour, (le pain de l'âme).
Curieux de tous et de tout, Larbaud fut,
comme se plaît à le dire Jean-Pierre Rosnay,
"l'agent de liaison des Lettres".
Il ouvrit la voix à une poésie des voyages dont
Blaise Cendrars est un des meilleurs représentants
et fit connaître au public français les plus grands écrivains
américains
(il est l'initiateur, avec André Gide, de la première édition
française
des "Feuilles d'herbe" de Walt Whitman)
Piers Tenniel
Ailleurs sur le Réseau:
Valéry Larbaud,
chez Bernard Laguerre