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qu'il
faut que la femme qui est là, comme la corolle devant l'oiseau
soit belle, ou qu'elle ait au moins un visage qui rappelle un temple ;
et qu'elle soit légère comme un reste de nuage : mais que
ce soit un nuage avec des yeux et des fesses. Les fesses c'est très
important. Les yeux, inutile d'en parler, qu'ils regardent avec une certaine
malice innocente. Une bouche fraîche (jamais humide), mobile, éveillée,
et aussi d'une extrême pertinence. Il faut que les extrémités
soient maigres, que certains os pointent, surtout la rotule, en croisant
les jambes et les pointes pelviennes lors de l'enlacement d'une taille
mobile. Très grave toutefois est le problème des salières
: une femme sans salières est comme une rivière sans ponts.
Il est indispensable qu'il y ait une hypothèse de petit ventre,
et qu'ensuite la femme s'élève en calice et que ses seins
soient une expression gréco-romaine, plus que gothique ou baroque
et qu'ils puissent illuminer l'obscurité avec une force d'au-moins
5 bougies. Il faut absolument que le crâne et la colonne vertébrale
soient légèrement visibles et qu'il existe une grande étendue
dorsale... |