Je sens m'emplir le doux regret de toi.
Toi mon ami, et toi mon frère,
Mon coeur se gonfle à la pensée de toi
Je veux glisser ma bouche dans la tienne,
Comme une fois,
Baiser tes dents dans leur chaude caverne
Et saluer ta langue avec la mienne.
Corps généreux à tenir dans mes bras.
Bouche à sceller doucement de ma bouche
Chair à fouler, si tendre et pleine.
Ah, contenir ta chair secrète,
Ta douce chair, soeur de ma main.
Comme une coupe un fruit divin,
et te bénir pour cette fête!
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Que tu es beau sous mon regard
Toi mon jardin
de
roses Que tu es beau ce soir garçon qui me méprises Dans
ce
théâtre obscur Si près de moi - si loin de moi Mes
yeux avidement surveillent la ligne De ton front nu leur précieuse
joie D'eux-mêmes si je les détourne ils s'en reviennent Dans
cette nuit rayonnante de toi Pour mendier la possession douce La source
amère et la folle secousse Et ce terrible luxe Et ce festin
de roi.
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